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Pour une prise en charge adaptée des soins de psychothérapie

Les coûts humains, sociaux et financiers des troubles psychiques sont considérables. En Suisse, les troubles psychologiques chez les personnes en âge de travailler ont été chiffrés à plus de 11 milliards provoquant absences au travail et baisse de productivité. Malgré cet état de fait, l'Observatoire suisse de la santé relève que l'offre de soins est insuffisante. Souvent, les patient-e-s doivent faire face à des temps d'attente considérables avant de pouvoir accéder à la thérapie. Le Parti socialiste, par le biais de l’interpellation de Jean Tschopp, souhaite que le système de délégation actuel soit revu afin de mieux faire correspondre l’offre des soins à la demande.

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« Aujourd’hui, la loi fédérale sur l’assurance maladie (LAMal) conditionne la prise en charge d’es frais de psychothérapie par un psychologue à la délégation d’un médecin-psychiatre ou à un traitement mené directement par le médecin-psychiatre. Or, ce système provoque des temps d’attente longs et par conséquent, une médecine à deux vitesses. Le passage à un système de prescription de soins par les psychologues, relevant de la compétence de la Confédération, permettrait l’accès à des soins rapides pour des traitements adaptés en ambulatoire. Le retard dans la prise en charge en clinique ou en institution et les coûts afférents s’en trouveraient diminués. » précise Jean Tschopp, auteur de l’interpellation. « Préoccupés par la situation dans le canton de Vaud, nous demandons au Conseil d’État de faire toute la lumière sur le système de délégation tel qu’il existe aujourd’hui et de se positionner par rapport au système de prescription par psychologues. » conclut-il.

Texte de l’interpellation