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Un budget à l’équilibre fragile

Le budget 2023 présenté aujourd’hui par la Cheffe du Département des finances et de l’agriculture préserve les principaux équilibres et les engagements de l’Etat de Vaud à l’heure du changement de majorité. Le projet de budget 2023 reconduit une politique de subsides LAMal qui a fait ses preuves pour soulager la classe moyenne dans un contexte de hausse de primes. Face à une inflation sans précédent et à une pression extraordinaire sur le pouvoir d’achat, le parti socialiste attend de la nouvelle majorité des mesures fortes de soutien à la population. Or les nouvelles mesures fiscales proposées manquent leur cible en favorisant les citoyen-n-es les plus aisé-e-s. L’indexation des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic sera suivie de près pour s’assurer qu’elle compense le renchérissement.

Tirelire en forme de cochon

Des acquis préservés, mais encore des défis importants

Le budget de fonctionnement 2023 de l’Etat de Vaud répond à ses engagements pour la santé des Vaudoises et des Vaudois (+3.7%) et dans l’action sociale en consolidant la politique de subsides LAMal initiée par le parti socialiste et qui a fait ses preuves. Avec une hausse de budget de 32 mio, les subsides LAMal (poids des primes n’excédant pas le 10% du revenu) bénéficieront à une plus large partie de la population. Le Parti socialiste vaudois s’en réjouit, et veillera ces prochaines années à ceque le budget suive a minima l’évolution des primes. Ce budget maintient également des acquis à saluer notamment dans le domaine de l’accueil de jour (+12 mio) et dans les subventions aux entreprises de transports publics (+10 mio), que le PSV salue également Le volume dédié au budget d’investissement, de 1’017 mios, constitue également un signal positif. Dans le domaine de la transition écologique et sociale, dont l’urgence est plus que jamais révélée par la crise énergétique qui frappe actuellement nos concitoyennes et concitoyens, une montée en puissance demeure nécessaire. Les marges budgétaires existent, si l’on prend en compte des estimations réalistes des recettes fiscales, celles figurant dans ce projet de budget étant encore en-dessous de la réalité.

 

Manque de mesures de soutien face à la crise

La mise en œuvre de l’initiative des Jeunes libéraux-radicaux sur la déduction fiscale des primes d’assurance maladie n’aura qu’un effet limité en ciblant essentiellement les ménages à l’aise financièrement. Les bénéficiaires de subsides à l’assurance maladie seront très majoritairement exclus de toute déduction fiscale de leur prime d’assurance maladie. Le Groupe socialiste demande des rabais d’impôts de 350 fr./adulte 150 fr/enfant (1000 fr. Pour une famille de 4) bénéficiant à l’ensemble de la classe moyenne (beaucoup plus que des baisses d’impôts) pour faire face à une inflation record (motion Tschopp), une allocation énergie pour atténuer la hausse des charges locatives (motion Jaccoud) ou encore une adaptation des PC familles (motion Cala). Il se battra pour faire aboutir ces aides destinées à soulager les familles et les ménages qui en ont le plus besoin. Par ailleurs, le PSV relève l’augmentation du plafond de déductions pour frais de garde de 10’100 à 13’000 CHF, bien qu’autrement moins ambitieux que la proposition de l’Alliance de gauche (motion Tschopp) demandant une déduction à concurrence de 25’000 CHF pour mieux concilier vie familiale et professionnelle.

 

Indexation des salaires du secteur public et parapublic

L’indexation des salaires annoncée pour le secteur public et parapublic se chiffre à 71 mio. Le PSV veillera de près à ce qu’elle compense adéquatement le renchérissement sur la base de l’IPC du mois d’octobre, l’inflation étant une préoccupation majeure des ménages vaudois dans le contexte actuel d’augmentation des charges liées notamment à la crise énergétique.

Personnes de contact :

  • Jean Tschopp, député, président du Groupe socialiste au Grand Conseil, 078 809 19 10
  • Romain Pilloud, député, Président du PS vaudois, 078 613 92 33
  • Amélie Cherbuin, députée, membre de la commission des finances, 079 229 58 24