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La reprise du travail parlementaire au service de la justice sociale

A l’occasion de la reprise des travaux du Grand Conseil Le groupe socialiste au Grand Conseil s’inscrit dans la continuité du plan de relance du PS vaudois (www.vaudemain.ch) et dépose plusieurs interpellations visant les personnes les plus touchées par la crise, dont les futur-e-s apprenti-e-s, les travailleuses et travailleurs vulnérables ainsi que les employé-e-s de l’économie informelle.

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Soutien aux jeunes qui veulent débuter un apprentissage
La crise du COVID-19 est intervenue en pleine période de signature de contrats d’apprentissage. Le ralentissement des activités économiques s’est soldé, pour de nombreux-ses futur-e-s apprenti-e-s par l’arrêt des stages, des entretiens d’embauche et des programmes de soutien. La pandémie impacte également la décision des entreprises d’engager un-e apprenti-e, ce qui réduit les chances de celles et ceux qui sont encore en attente. Afin de ne pas lâcher les jeunes, le groupe socialiste, par le biais d’une interpellation de Monique Ryf, demande au Conseil d’État de créer un fonds cantonal de soutien à l’engagement des apprenti-e-s, complémentaire au soutien fédéral et de mettre en place des mesures de soutien spécifiques.

Droit de retrait pour les travailleuses et travailleurs vulnérables
L’ordonnance du Conseil fédéral fixe comme principe qu’un-e employé-e vulnérable exerce son activité en télétravail, bénéficie d’une protection suffisante si la présence sur son lieu de travail est nécessaire ou qu’il ou elle soit entièrement dispensé-e si la protection ne peut pas être garantie. Dans les faits, la protection contre le licenciement de l’employé-e vulnérable est très limitée, même en présence d’un certificat médical. Contrairement au secteur public, le secteur privé vaudois ne connait pas de dispositifs de protection spécifiques pour ces employé-e-s. Pour cette raison, le groupe socialiste, par le biais d’une interpellation de Jean Tschopp, demande la création d’un droit de recours à un intervenant de santé sur le lieu de travail pour les employé-e-s vulnérables du secteur privé estimant que les normes sanitaires ne sont pas respectées.

Soutien aux laissé-e-s pour compte de l’économie informelle
Par le biais d’une interpellation de Carine Carvalho, le groupe socialiste demande au Conseil d’État de présenter un état des lieux détaillé de la situation des employé-e-s de l’économie dite « informelle » dans le canton de Vaud. Il s’agit, pour la plupart, de personnes employées de l’économie domestique ou de la restauration, de personnes exerçant des « petits » boulots ou d’indépendant-e-s s et surtout, des femmes.  De par le caractère informel de leurs emplois, elles se sont retrouvées massivement dans la plus grande précarité durant cette crise, souvent sans accès aux prestations sociales.

Image d’illustration: (cc by 2.0) Marco Verch