Le postulat de Claire Attinger demande une gestion coordonnée des logements protégés disponibles : « Aujourd’hui, lorsqu’une personne s’inscrit à un logement protégé, elle doit contacter les hébergeurs individuellement. Cette démarche peut être grandement facilitée en chargeant, par exemple, les plateformes régionales d’action et d’orientation sociales de la coordination des places disponibles ! Mettre en place une offre centralisée pour les bénéficiaires et leurs proches va dans le sens d’une meilleure accessibilité aux prestations destinées à nos aîné-e-s. »

Le postulat d’Yves Paccaud vise à valoriser les coopératives d’habitation de propriétaires à but non-lucratif. Cette catégorie de logement coopératif est encore relativement peu répandue dans le canton de Vaud alors qu’elle représente une alternative abordable et socialement plus responsable à la propriété immobilière. « Les coopératives d’habitation de propriétaires permettent de sortir des immeubles de la logique spéculative et favorise l’échange et l’entraide entre habitant-e-s. Ce concept de logement mérite une plus grande valorisation et pour cette raison, nous demandons au Conseil d’État de présenter un état des lieux ainsi que d’éventuelles mesures incitatives à prendre. » Ce concept pourrait s’inscrire dans la continuité de l’étude sur les coopératives de logements dans le canton de Vaud présentée lors du Forum du logement en 2016, thématique figurant dans le programme de législature du Conseil d’État.