Luttons contre les inégalités et la baisse du pouvoir d’achat avec les bénéfices de l’Etat !
L’Etat de Vaud publie aujourd’hui ses comptes 2022. Avec un excédent de revenus, avant écritures de bouclement et hors dépenses liées aux crises, s’élevant à 607 millions et après trois ans de crises successives, l’Etat montre sa résilience en période mouvementée. Le Parti socialiste vaudois se réjouit de cette situation qui doit profiter à toute la population et doit permettre de financer des mesures ciblées en faveur du pouvoir d’achat de la population plutôt que de redistribuer des bénéfices aux plus riches. Les socialistes regrettent notamment la décision du Conseil d’Etat d’une indexation insuffisante des salaires de la fonction publique et parapublique, qu’il faudrait concrétiser dès 2024.
La situation financière de l’Etat de Vaud est objectivement bonne. En effet, l’exercice 2022 se solde par un excédent de revenus de 607 mios de francs, avant écritures de bouclement et hors dépenses liées aux crises. Après trois ans de crise, dus d’abord au COVID puis à la guerre en Ukraine, l’Etat se trouve toujours avec des comptes dans le noir. On peut le dire, les finances cantonales sont saines. C’est le résultat de la bonne gestion de la précédente majorité de gauche.
Tous ces éléments prouvent que la situation est saine, et par conséquent, les montants nécessaires peuvent être investis pour aider la population. Amélie Cherbuin, députée socialiste et vice-présidente de la commission des finances explique : “Ces bons résultats ne peuvent que renforcer notre politique de développement des prestations à la population au moment où elle en a le plus besoin !”
En effet, au vu de la marge de manœuvre dont l’État jouit, de multiples investissements et décisions pourraient profiter aux Vaudois·es. En particulier :
- L’initiative de Sébastien Cala demandant une hausse des déductions pour contribuable modeste ;
- La motion de Jean Tschopp demandant des rabais d’impôts de 350 fr par adulte et 150 fr par enfant (1000 fr pour une famille de quatre) ainsi qu’une hausse des déductions pour frais de garde ;
- La motion de Jessica Jaccoud demandant une allocation énergie soulageant les locataires, les personnes et les familles à revenus modeste dans le cadre
- La pleine indexation, qui aurait pu être accordée au personnel des services publics et parapublics, de même que la revalorisation des conditions salariales de la fonction parapublique ;
- La possibilité de mettre en place un congé parental de 34 semaines, telle que demandée par l’initiative populaire du PSV.
Ces mesures ciblées permettront aux personnes concernées de soutenir leur pouvoir d’achat face à la vie chère sans impacter de manière trop conséquente la santé fiscale de l’Etat et sans risquer des politiques d’austérité. En parallèle, le Parti socialiste rappelle son opposition à des baisses fiscales non ciblées qui profiteraient avant tout aux ménages les plus riches sans aider la classe moyenne, et qui risqueraient d’entraîner le Canton dans une période d’austérité et de réduction des services publics. En particulier, les initiatives fiscales de la droite et des milieux patronaux coûteraient quelque 695 mios, un montant à lui seul supérieur au bénéfice 2022 avant écritures de bouclement.
Romain Pilloud, président du PSV, 078 613 92 33
Amélie Cherbuin, vice-présidente de la commission des finances, 079 229 58 24