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Dépôts du groupe socialiste: Lutte contre les chantiers « fantômes » | soutien aux vigneron-ne-s

VIN

Et si on arrêtait les frais face aux voyous qui défigurent nos communes ?

 Des chantiers délaissés par des entreprises générales frauduleuses ont récemment défrayé les chroniques à Lausanne, Aigle et Mont-sur-Rolle. Ces entreprises générales ont renoncé à payer les artisans et entrepreneurs de toute la chaîne de sous-traitance, en mettant ainsi des ouvriers au chômage, des entreprises en faillite et les collectivités publiques face aux chantiers « fantômes ». Par le biais de l’interpellation de Jean Tschopp, le groupe socialiste demande au Conseil d’État d’instaurer une pratique plus stricte en matière de transmission d’information aux communes et de sanctions en cas de faillites.

« Bien qu’aujourd’hui, un permis de construire est périmé après deux ans si la construction n’a pas commencé, les communes se retrouvent régulièrement face aux longues procédures de contestation, aux ouvrages inachevés et aux entreprises locales lésées. Cette situation est inacceptable. », résume Jean Tschopp, auteur de l’interpellation. « Face à ce lourd préjudice pour les collectivités publiques, le groupe socialiste demande au Conseil d’État de mettre en garde les communes quant aux faillites des administrateurs contrôlant des entreprises générales, de faire en sorte que les communes aient accès aux plans de financement et de sanctionner là où il le faut. », conclut-il.

 Nos vigneron-ne-s boiront ils/elles le calice jusqu’à la lie ?

Le problème des volumes de vin importés est récurrent, les effets dévastateurs des « pipewines » étrangers sont connus. Face à l’urgence climatique, le groupe socialiste, par le biais d’une interpellation de Stéphane Montangero, demande au Conseil d’État ses vision et stratégie face à la pression que les importations de vins étrangers exercent sur les vigneron-ne-s locaux.

« Lors de la soirée d’inauguration de la Semaine du goût 2019, la vigneronne Noémie Graff l’a rappelé dans son discours : un vin produit hors de Suisse n’est pas équivalent dans sa substance. Dans notre pays, la production est plus écologique et les conditions de travail sont meilleures qu’ailleurs. », rappelle Stéphane Montangero, auteur de l’interpellation. Et il poursuit : « Face à la nécessité de réduire notre empreinte carbone, nous demandons au Conseil d’État d’expliciter sa vision de l’avenir de l’importation des vins étrangers, d’intervenir à Berne pour des quotas plus stricts, d’en introduire pour les vins mousseux, d’accélérer l’apprentissage du volet bio et de mieux soutenir nos vigneron-ne-s de manière globale. »

Image d’illustration: (CC BY-SA 2.0) Elodie M