Une police inclusive et la vérité sur Day Medical SA
UNE POLICE PLUS REPRÉSENTATIVE
Par le biais d’un postulat déposé par la députée Carine Carvalho, le parti socialiste veut s’assurer que la police offre à ses professionnel.le.s les garanties d’un lieu de travail non discriminant et y favorise une diversité au sein des effectifs.
« Nous avons une sensibilité croissante de la part de la population par rapport à une nécessaire lutte contre les discriminations liées au genre, à la couleur de peau ou à l’orientation affective et sexuelle. » souligne la postulante.
L’état des lieux demandé par le texte souhaite mettre en lumière les mesures prises contre les discriminations tant parmi les effectifs de police que dans les action envers la population, et qu’ainsi un rapport de confiance et un respect mutuel s’instaure durablement entre les citoyen.ne.s et la police.
Carine Carvalho, députée, 079 601 88 36
UNE POLICE PLUS DIVERSIFIÉE
Dans le canton de Vaud, seul.e.s les détenteur.trices d’un passeport suisse peuvent devenir policier.ère.s. Dans une motion déposée par le député Jean Tschopp, le groupe socialiste demande que les titulaires d’un permis C, à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres cantons, puissent être assermenté.e.s.
Une révision de la loi sur l’organisation policière vaudoise (LOPV) permettrait une ouverture des pratiques, au reflet des diversités de notre société et de leur capacité d’intégration pour exercer ce métier difficile, mais nécessaire.
« Comme toute communauté humaine, une police plus diversifiée serait certainement moins sujette aux discriminations conscientes ou non et aux préjugés. » souligne le motionnaire.
Jean Tschopp, député, 078 809 19 10
DAY MEDICAL SA : UNE AUSCULTATION URGENTE EST NÉCESSAIRE !
Le parti socialiste demande que la situation de la société Day Medical SA, ayant touché un prêt COVID-19 et des RHT tout en procédant à un licenciement collectif et en lançant une procédure de faillite, soit rapidement analysée.
En date du 11 mai dernier, la société avenchoise ouvrait une procédure de faillite et licenciait sa quarantaine d’employé.e.s, sans leur verser les salaires des mois d’avril et de mai. Ayant toutefois obtenu un prêt COVID-19 estimé à 250’000.- ainsi que le versement des indemnités RHT, Day Medical SA n’aurait rien reversé à qui de droit et procédé à un licenciement massif sans consultation des partenaires sociaux. Le Conseil d’Etat est invité à faire toute la lumière sur cette affaire, à sanctionner, s’il y a lieu, la violation d’obligation d’annonce de licenciements et à s’assurer que l’entièreté des indemnités RHT versées à Day Medical SA soient perçues par les salarié.e.s.
Cette résolution vient appuyer l’interpellation du député socialiste Sébastien Pedroli, déposée le 23 juin sur le même sujet.
Valérie Induni, députée, 079 330 80 24
Sébastien Pedroli, député, 079 654 15 45