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Licenciements, violences domestiques, hypersexualisation des jeunes : le PS tire la sonnette d’alarme

La Journée internationale pour les droits des femmes est l’occasion de rappeler que, malgré les avancées, les inégalités et les violences persistent. C’est dans cet esprit que nos trois députées Muriel Thalmann, Laure Jaton et Aude Billard déposent cette semaine trois interventions parlementaires fortes et complémentaires.

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Cosmétiques inadaptés pour préados : stop à l’hypersexualisation précoce (vers le dépôt)   

Muriel Thalmann alerte sur la nouvelle tendance des « Sephora Kids », ces très jeunes filles influencées par les réseaux sociaux, adeptes de routines beauté inadaptées à leur peau. Outre les risques sanitaires, cette mode véhicule des stéréotypes de genre et participe à la sexualisation précoce des enfants. Elle interpelle le Conseil d’État sur les mesures de protection possibles et appelle l’industrie cosmétique à prendre ses responsabilités à l’instar de ce qui se fait en Suède.
« Il est urgent de protéger les enfants des dérives du marketing cosmétique. Cette obsession de la beauté, dès le plus jeune âge, nuit à leur santé physique comme mentale, à leur développement et banalise une hypersexualisation inquiétante. » alerte Muriel Thalmann.

Licenciements après maternité : un combat pour l’égalité réelle (vers le dépôt)

Laure Jaton dépose un postulat invitant le Canton à lutter contre le licenciement des femmes à leur retour de congé maternité. Malgré les protections légales, trop nombreuses sont celles qui perdent leur emploi ou y renoncent sous pression. Le postulat demande un renforcement du rôle du Bureau de l’égalité en termes de conseil et d’appui ainsi qu’une meilleure information des femmes sur leurs droits. « L’égalité s’applique dans toutes les entreprises et à n’importe quel stade de la relation de travail. Licencier une femme après son congé maternité, c’est nier ces droits. Nous devons offrir un accompagnement pour mettre fin à ces discriminations. » indique Laure Jaton.

Violences domestiques : pour un meilleur suivi des victimes et des enfants (vers le dépôt)

Aude Billard s’inquiète de l’impact des violences conjugales non seulement sur les victimes, mais aussi sur les enfants et les proches. Son postulat demande un suivi mieux coordonné, des données qualitatives sur les récidives et un focus sur les victimes collatérales, souvent oubliées. « Pour mieux protéger les victimes, il faut évaluer l’impact des actions auprès des auteurs pour prévenir les récidives, et porter une attention particulière aux enfants et autres victimes collatérales. Le suivi doit être coordonné entre les différents services, et assuré sur le long terme. » assure Aude Billard.

Ces interventions incarnent parfaitement l’engagement constant du Parti socialiste vaudois : féministe, solidaire et résolument tourné vers une égalité concrète.

Muriel Thalmann, députée du district de Lavaux-Oron, +41 79 676 18 44
Laure Jaton,
députée du district de Morges, +41 79 124 14 48
Aude Billard, députée du district de Lausanne, +41 79 820 72 28