Le PS vaudois soutient la mobilisation des « 41 du Matin »
Depuis 5 mois, 41 ancien-ne-s collaboratrices et collaborateurs du Matin attendent un plan social digne de ce nom. Le PS vaudois, via l’interpellation de la députée et présidente du parti Jessica Jaccoud « Les 41 du Matin - à quand un plan social responsable ? » déposée aujourd’hui au Grand Conseil, dénonce cette absence d’accord et demande au Conseil d’État de prendre les devants afin que Tamedia accepte enfin de négocier avec ses ancien-ne-s employé-e-s.
La suppression de la version papier du journal « Le Matin » a eu comme conséquence la suppression de 41 postes de secrétaires, graphistes, éditionneurs, photographes, recherchistes ou encore journalistes. Malgré deux médiations successives, dont une sous l’égide Conseil d’État, Tamedia refuse toujours d’ouvrir concrètement les négociations sur les conditions du plan social pour les 41 ancien-ne-s employé-e-s, dont certain-e-s ont œuvré durant des décennies au sein de l’entreprise.
« Tamedia doit prendre ses responsabilités au plus vite face à ses ancien-ne-s collaboratrices et collaborateurs. 5 mois sans plan social, ce n’est tout simplement pas acceptable. » relève Jessica Jaccoud. « Nous nous attendons à un positionnement ferme du Conseil d’État face à ce conflit de travail qui s’enlise. Tamedia voit son bénéfice net progresser de 39% en 2017 mais laisse ses ancien-ne-s employé-e-s sur le carreau — nous ne pouvons tolérer cette situation, ni politiquement, ni humainement. » conclut-elle.