L’école n’est pas exempte d’actes homophobes et transphobes, qu’ils soient exercés ou subis par les élèves, leurs familles ou des adultes de la communauté éducative. Les jeunes et leurs familles sont concernés par la lutte contre les discriminations commises en raison de l’orientation affective et sexuelle, de l’identité de genre ou de son expression. En effet, le taux de suicide des jeunes LGBTIQ+ est très nettement supérieur à la moyenne des autres jeunes et le risque de décrochage scolaire significativement augmenté. La solitude et la pression sociale qu’elles/ils subissent sont souvent aggravées par l’homophobie et la transphobie vécues ou intériorisées. Par ailleurs, le climat négatif induit par cette situation impacte toutes les jeunes personnes, LGBTIQ+ ou non. Cette situation alarmante nécessite une prise de conscience et des actions. En parallèle, il est nécessaire de valoriser la visibilité des personnes LGBTIQ+, dans la production culturelle, les manuels scolaires et les publications officielles. Sortir de l’ombre et mettre en avant les personnes LGBTIQ+, c’est aussi proposer des modèles aux personnes qui se questionnent et qui souffrent de ne pas se reconnaître dans le modèle hétérosexuel dominant. Le respect de l’autre et de la diversité des familles, la lutte contre les stéréotypes sexistes et la lutte contre les insultes homophobes sont des problématiques qui concernent toute la société. C’est dans ce sens que les mesures annoncées aujourd’hui par le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture sont nécessaires et urgentes. Leur déploiement prévu dans tous les établissements de l’enseignement obligatoire et postobligatoire est à souligner car cela permettra à toutes et tous les jeunes, quel que soit leur lieu d’étude, de bénéficier des mêmes règles et des mêmes droits.

Cette journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie est l’occasion de rappeler que le Parti socialiste vaudois s’engage activement tout au long de l’année contre les discriminations subies par les personnes LGBTIQ+. Avec l’appui du groupe PSV Queer, des élues et des élus sont intervenus à de nombreuses reprises dans des communes, des associations intercommunales de police et au Grand Conseil pour appeler à une mise en œuvre effective de la norme pénale protégeant les personnes homosexuelles (interpellation Julien Eggenberger « Un an après, il est temps d’agir contre les crimes LGBTIQ-phobes ! »). Par ailleurs, il œuvre activement pour faire interdire les thérapies de conversion (motion Julien Eggenberger « Pour l’interdiction des thérapies de conversion »). Ces dernières années, par exemple, il a aussi soutenu la concrétisation d’un refuge pour jeunes LGBTIQ+ (postulat François Clément et Brigitte Crottaz « Un refuge pour sauver des vies ») et la garantie du respect de l’identité de genre sur le lieu de travail (interpellation Carine Carvalho « Reconnaissance de son identité de genre dans les relations professionnelles et d’études »).

Le Parti socialiste s’engage en faveur de l’égalité des droits et des chances de toutes les personnes, indépendamment de leur origine, de leur religion, de leur appartenance ethnique, de leur sexe ou de la façon dont ils vivent et s’aiment. C’est pourquoi il est au côté des personnes LGBTIQ+ et œuvre à des avancées concrètes en leur faveur.

Julien Eggenberger, groupe PSV Queer, député, 076 344 04 70

Chloé Besse, co-secrétaire générale politique du PSV, 079 635 93 89