Le Parti socialiste vaudois soutient massivement l’allègement des primes
Réuni·e·s mardi soir 16 avril pour un comité cantonal à Lausanne, les délégué·e·s du Parti socialiste vaudois (PSV) ont décidé à l’unanimité de soutenir l’initiative d’allégement des primes. Ils se sont également prononcés pour le oui à la modification de la loi sur l’approvisonnement en électricité et de celle de la loi sur l’énergie. Ils recommandent en revanche le non à l’initiative pour la liberté et l’intégrité physique, ainsi qu’à celle pour le frein aux coûts de la santé.
Alléger le fardeau des ménages
Le PSV recommande à l’unanimité de voter oui à l’initiative d’allégement des primes. « Le système de plafonnement des primes à 10% du revenu ayant fait ses preuves dans le canton de Vaud, il doit désormais profiter à toute la Suisse. Les primes maladies ont plus que doublé ces vingt dernières années tandis que les salaires et les rentes n’ont que peu augmenté. Il est impératif d’alléger ce fardeau qui pèse toujours plus sur les ménages à revenus moyens et modestes » rappelle Alexandre Démétriadès, vice-président du PSV. De plus, ancrer ce principe dans la Constitution permettra d’assurer le modèle vaudois pour l’avenir. Il sera également moins coûteux pour le canton car la Confédération prendra désormais à sa charge les deux tiers des coûts.
Devenir indépendants
Concernant la loi relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables, le contexte actuel le démontre bien, il est urgent de devenir indépendant du pétrole et du gaz et de développer les énergies renouvelables. C’est pourquoi le PSV recommande de voter oui à cet objet, car cette législation favorise le développement des installations solaires, des éoliennes et des centrales hydroélectriques. La modification de la loi permettra de renforcer la protection du climat et la sécurité de l’approvisionnement énergétique.
Deux fois non
En revanche, le PSV recommande de refuser l’initiative du Centre sur le frein aux coûts de la santé. S’il reconnaît qu’il faut agir dans ce domaine, le texte mis au vote présente un trop grand risque d’économies unilatérales sur le dos du personnel soignant. De plus, il fixe des objectifs, mais sans expliquer les méthodes pour y parvenir, sans apporter de solution ni même de proposition. Sensibles à ces arguments, les délégué·e·s du PSV ont donc refusé de soutenir cette initiative.
Pour finir, le PSV recommande de refuser l’initiative « Pour la liberté et l’intégrité physique » lancée par le Mouvement suisse pour la liberté (Freiheitliche Bewegung Schweiz) au moment de la pandémie. Le texte déposé vise essentiellement -voire uniquement- la vaccination, mais il permet aussi une interprétation beaucoup plus large. Il ne définit pas le type d’atteinte à l’intégrité physique, et donc il ne peut pas être limité aux atteintes médicales ou aux vaccinations. De plus, en Suisse, il n’y a aucune obligation de vaccination, ni de base légale pour une vaccination forcée.Une disposition constitutionnelle est donc superflue. Toutes ces raisons ont convaincu les délégué·e·s du PSV à refuser de soutenir cet objet.
Alexandre Démétriadès, vice-président du PSV, +41 79 952 90 02