PIERRE-YVES MAILLARD

Conseiller national, Président de l'Union syndicale suisse

16.03.1968

· Conseiller d’Etat, chef du Département de la Santé et de l’Action Sociale (2004-2018)
· Président du Conseil d’Etat (2012-2017)
· Secrétaire régional du syndicat FTMH pour la région Vaud-Fribourg (2000-2004)
· Enseignant secondaire à Préverrenges et Lausanne (1994-2000)

Qui suis-je?

Marié, père de deux enfants, domicilié à Renens, je suis un homme politique et un syndicaliste, engagé pour la cause de monde du travail et de la justice sociale. Je suis né dans un milieu ouvrier, avec des attaches paysannes du côté de ma mère.

J’ai pu faire des études de lettres à l’Université de Lausanne et me suis d’abord engagé dans le métier d’enseignant secondaire. Puis, quand j’ai été élu une première fois au Conseil national, j’ai pris la conduite d’une région du syndicat FTMH, qui défendait les salariées et salariés de l’industrie, l’horlogerie, l’artisanat du bâtiment et certains secteurs des services.

En 2004, je suis devenu Conseiller d’Etat. Après une longue décennie de crises et de déficits, le gouvernement auquel j’ai eu la chance de participer s’est efforcé d’assainir les finances, relancer les investissements dans les secteurs de la santé, la formation et les transports. Quand les finances ont été assainies, nous avons eu à cœur d’améliorer le pouvoir d’achat des familles et des personnes à revenu modeste et moyen. Pour cela, nous avons notamment plafonné les primes-maladie, doublé les allocations familiales, créé les PC familles et la rente-pont et triplé le budget des bourses d’études. Nous l’avons fait en maintenant des finances saines et avec une croissance économique supérieure à la moyenne suisse.

Pourquoi je m’engage

Aujourd’hui, je suis de retour dans la politique suisse et le syndicalisme. Je me bats pour protéger les retraites contre les volontés de démantèlement pilotées par l’industrie financière qui veut vendre davantage de produits d’épargne privée. J’espère aboutir enfin, à l’échelle suisse à un plafonnement des primes-maladie, puis, un jour, à une grande réforme du système de santé, pour des économies dans le secteur commercial de la santé et un renforcement des soins de première ligne.

Je suis engagé au Parti socialiste depuis mon entrée dans l’âge adulte il y a plus de trois décennies. Je n’ai jamais regretté ce choix, même si la vie d’un parti politique n’est pas épargnée par les crises et les déceptions.

Dans un monde où les capitaux peuvent s’investir librement, disposer de la force de travail humaine et des ressources naturelles pour créer des profits, il faut des règles et des mécanismes forts pour répartir les richesses de manière juste et durable. C’est ce que l’histoire nous a enseigné : livré à eux-mêmes, les capitaux ne redonnent pas une part juste et suffisante à chacune et chacun et ils n’ont pas suffisamment d’égards pour la nature. Par une démocratie vivante et forte, par la lutte politique et syndicale, il est possible et nécessaire de donner plus de poids à l’intérêt général et moins aux intérêts particuliers. C’est la raison d’être de l’idéal socialiste et démocratique auquel je crois

Ce que j’aime…

J’aime le temps passé en famille, mais aussi le contact avec les gens. Et j’aime le foot, la musique rock, l’histoire, les bons livres.

Ma citation préférée

« Quand ça change, ça change, il faut jamais se laisser démonter. »
Robert Dalban dans « Les Tontons Flingueurs »