ORIANE SARRASIN
Maîtresse d’enseignement et de recherche en psychologie de l’environnement (UNIL)
22.01.1982
· Députée au Grand Conseil vaudois
· Membre de la Commission de gestion
· Conseillère communale
· Présidente du Regroupement écologiste et social pour Crissier (RESOC)
· Membre du comité et trésorière du Parti Socialiste de l’Ouest lausannois
· Membre du comité du Parti Socialiste de Crissier
· Bénévole à la Colonie de la Fouly
Qui suis-je?
Je suis née en 1982 à Aire-la-Ville (un village de la campagne genevoise) d’une mère au foyer et d’un père mécanicien. Depuis toujours, j’ai été intriguée, et révoltée, par les inégalités entre groupes. Pour mieux les comprendre et travailler sur les conditions qui peuvent promouvoir le vivre-ensemble et la tolérance, j’ai effectué des études en psychologie (licence en psychologie du travail ; Neuchâtel, 2005) puis un doctorat (sur le sexisme dans le langage, en français, allemand et anglais ; Berne, 2009). J’ai donc beaucoup bougé ! Après avoir habité plusieurs cantons, je suis venue m’installer dans le canton de Vaud, d’où je suis partie entre 2012 et 2014 pour travailler en Allemagne puis en Angleterre. En 2014 naît ma première fille, suivi de mon fils en 2016 et de ma deuxième fille en 2018.
En 2015, au hasard de contrats de courte durée en recherche (j’ai eu mon premier CDI en 2021 !), je travaille sur un projet lié aux économies d’énergie. C’est là que je saisis l’importance de mon domaine, la psychologie sociale, pour comprendre pourquoi certains humains surconsomment, au détriment des générations futures, de régions du monde plus vulnérables, et des autres espèces. Depuis, je me suis spécialisée sur ces questions, que je traite dans des projets de terrain (avec des communes, etc.) et que j’essaie au maximum de vulgariser. Pour moi, les universitaires ne doivent pas rester dans leur tour d’ivoire mais au contraire s’engager concrètement avec et pour la société.
Pourquoi je m’engage
Mon travail et mon parcours de vie m’ont fait prendre conscience des énormes inégalités et injustices qui existent. Mes recherches (sur le sexisme, le racisme, puis sur la destruction du vivant) ont effectivement pour objectif de comprendre pourquoi certaines personnes trouvent « normal » que certains groupes aient plus de privilèges que d’autres, et comment on peut tenter d’y remédier. En 2009, j’ai réalisé qu’expliquer ne me suffisait plus, il fallait que j’agisse! J’ai regardé les programmes des différents partis politiques et c’est au PS que j’ai choisi d’adhérer, alors que je n’y connaissais personne. Les valeurs de ce parti étaient clairement très proches des miennes !
Je ne me suis pas présentée immédiatement à des élections, car il était quasi certain que mon domaine professionnel me ferait encore déménager. Je me suis engagée dès que cela a été possible, en rentrant en 2016 au Conseil communal de Crissier. Depuis, je me suis investie de manière croissante en politique, en co-fondant et présidant le regroupement de gauche dans ma commune (en 2020) puis me présentant, et étant élue, au Grand Conseil (en 2022). Me proposer à mon parti pour figurer sur sa liste au Conseil National m’a semblé être une suite logique de mon engagement, car j’estime avoir les compétences et la motivation pour ce rôle, si je suis élue. Et ce serait une occasion de dépoussiérer mon « Bärndütsch », que j’avais tenté d’apprendre en suivant des cours quand je travaillais à Berne !
Ce que j’aime…
Entre la politique, le travail et mes trois enfants, ma vie est déjà passablement remplie ! Si je devais résumer ce que j’aime faire, ce sont des choses simples, comme une balade en montagne, un bon repas avec des personnes que j’aime ou un jeu de famille avec des ami·es. J’apprécie aussi beaucoup m’engager pour la collectivité : chaque été depuis une vingtaine d’années, je suis bénévole une semaine dans une colonie de vacances (en tant que monitrice, puis cuisinière).