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Une journée hebdomadaire végétarienne dans la restauration collective

Afin de réduire notre bilan carbone et de promouvoir une alimentation saine et durable, le Groupe socialiste, par le biais d’une motion de Jean Tschopp, demande au Conseil d’État d’introduire une journée végétarienne dans la restauration collective (réfectoires et cantines des établissements publics et parapublics). En parallèle, le Groupe socialiste, par le biais d’un postulat de Stéphane Montangero, demande au Conseil d’État d’effectuer un bilan intermédiaire de sa stratégie pour promouvoir les produits locaux, de saison et respectueux du bien-être animal dans la restauration collective. Les deux textes s’inscrivent dans le cadre de l’urgence climatique décidée par le Grand Conseil.

vegetarien

« La restauration collective représente 18 millions de repas par année dans le canton de Vaud. Le secteur (para-)public constitue un levier important pour une alimentation saine et équilibrée, de nature à réduire notre empreinte carbone et la production de gaz à effet de serre, dont 30% provient de notre alimentation, et pour inciter le secteur privé à s’en inspirer. » relève Jean Tschopp. Et il poursuit : « Les journées hebdomadaires végétariennes existent déjà dans certains réseaux d’accueil pré- ou parascolaires et y rencontrent beaucoup de succès. Il est temps d’étendre cette mesure à l’ensemble de la restauration collective vaudoise ! » Stéphane Montangero député et spécialiste en alimentation abonde dans le même sens : « Il est important de varier le jour où un menu végétarien est servi, afin que l’équilibre et la diversité alimentaires soient assurés sur le long terme. » Puis, il complète en indiquant que « la restauration collective doit permettre de promouvoir un mode de vie sain, en influant sur les habitudes alimentaires, en favorisant une alimentation équilibrée, durable, respectueuse du bien-être animal et locale, en particulier les circuits courts. »

Motion – Journée hebdomadaire végétarienne

Postulat – Urgence climatique : un bilan intermédiaire de la stratégie « restauration collective » est nécessaire pour évaluer l’objectif de provenance locale des aliments et introduire le bien-être animal
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Huile de palme : ne nage-t-on pas à contre-courant ?
L’accord de libre-échange conclu récemment entre l’AELE et l’Indonésie ouvre les portes à une importation massive d’huile de palme en Suisse à un tarif douanier fortement réduit. Étant un produit aux aspects nutritionnels potentiellement dangereux pour la santé et à impact environnemental désastreux, cette ouverture du marché est particulièrement problématique. Par conséquent, le Groupe socialiste, par le biais de l’interpellation de Stéphane Montangero, demande au Conseil d’État son appréciation de la situation.

Interprétation – Huile de palme: ne nage-t-on pas à contre courant?