Accord sur la facture sociale : une vraie solution qui préserve la cohésion
Le Parti Socialiste vaudois (PSV) salue l’accord trouvé entre le Canton et l’Union des Communes Vaudoises (UCV) sur la question de la facture sociale. Cet accord prouve que la voie du dialogue permet d’aboutir à des solutions constructives, pour le bien de la population du canton. Par ailleurs, la reprise par le Canton du financement des Régions d’action sociale (RAS) et des Agences d’assurances sociales (AAS) permettra de renforcer encore l’action sociale cantonale.
En période de grande incertitude, quand les conséquences financières et sociales de la pandémie COVID-19 sont encore difficiles à estimer, l’engagement de l’Etat dans le cadre de ce protocole d’accord est exemplaire. Le PSV souligne le travail considérable entrepris par le Conseil d’Etat et les représentants des communes vaudoises. Nous saluons également le rééquilibrage de la répartition de la participation à la cohésion sociale (PCS, anciennement facture sociale) qui démontre une nette volonté du Conseil d’Etat de privilégier le dialogue constructif, et de parvenir à trouver des solutions de manière sereine dans l’intérêt des Vaudoises et des Vaudois.
Renforcer l’action sociale
Instrument de solidarité, la dépense sociale permet de lutter contre la pauvreté et prévenir l’exclusion. Le PSV se réjouit donc de la reprise par le Canton du financement des Régions d’action sociale (RAS) et Agences d’assurances sociale (AAS). A terme, le PSV souhaite la création de guichets uniques pour l’entier des régimes sociaux cantonaux. De plus, au vue de l’évolution démographique attendue et notamment du vieillissement de la population, il est temps de faciliter au maximum la mise en place de nouveaux projets dans l’intérêt de la population. Enfin, le maintien de la voix des communes dans la gouvernance assure leur représentation dans la nouvelle organisation.
Développer les prestations communales
Le protocole d’accord prévoit que dès 2028 au plus tard, le rééquilibrage en faveur des communes s’élèvera de manière pérenne à 150 millions. Il sera de 60 millions dès 2022. Dans ces conditions, le PSV souligne que ces montants ne doivent pas mener les communes riches à baisser encore leur imposition. Au contraire, ce transfert doit permettre de développer des services en faveur de la population. Places de crèches, mobilité douce, logement : les pistes d’action ne manquent pas. Le PSV interviendra dans les conseils communaux dans ce sens et rappellera la nécessité de mettre en œuvre des prestations au service de la population lors des prochaines élections communales.
Jessica Jaccoud, présidente du PSV, 079 792 53 59