Annonces du Conseil fédéral du 8 décembre 2020 : réaction du PS vaudois
Le Parti socialiste vaudois a demandé, dès l’arrivée de la deuxième vague, une reprise en main de la situation par la Confédération. Nous demandions des mesures uniformes et des critères objectifs. A cet égard, les décisions du Conseil fédéral sont bien trop tardives et donnent l’impression de pénaliser les cantons et surtout la population des cantons qui ont pris des décisions courageuses depuis début novembre. Les ouvertures prévues par le Canton de Vaud dans le domaine de la restauration, de la culture et du sport devraient pouvoir donc se faire si la situation sanitaire le permet.
Cela étant, même chez nous, la situation épidémiologique est préoccupante. Le taux de contamination stagne à haut niveau et les hospitalisations restent très élevées (aujourd’hui plus élevées qu’au pic de la première vague). Par ailleurs, le report de certaines opérations va bientôt avoir des impacts majeurs en terme de santé publique. Le personnel soignant dans les hôpitaux et EMS est à bout de souffle, et on vit dans la crainte d’un rebond de l’épidémie à la veille des fêtes de fin d’année ou à la suite de celles-ci.
L’impression de cacophonie des décisions rend leur compréhension difficile pour la population et nous le regrettons vivement. Cela aurait pu être évité si le Conseil fédéral avait, au début de la deuxième vague, pris des décisions courageuses comme il l’avait fait au printemps.
Les annonces du Conseil fédéral d’hier soir doivent impérativement être accompagnées d’aides économiques immédiates et généreuses pour toutes les personnes touchées afin de prévenir l’insécurité et les problèmes de subsistance. A cet égard, le PSV se réfère aux demandes formulées ce matin par le PS Suisse : bit.ly/3m2KJwg.
Pour l’avenir, le PSV souhaiterait que le Conseil fédéral définisse des critères objectifs et transparents en fonction desquels il peut ordonner de nouvelles mesures. Il faut absolument éviter de donner une impression d’arbitraire et d’inégalité de traitement entre les régions. Une application différenciée des mesures fédérales, en fonction de la situation sanitaire de chaque canton, doit à tout le moins être possible.