Exonération des indemnités des curateurs, intégration professionnelle des migrant-e-s, plaques extracantonales
Pour une exonération fiscale des indemnités des curateurs
Depuis la mise en place du système des curateurs volontaires en 2018, leur recrutement est un défi pour l’État de Vaud. Face à cette réalité, il est incompréhensible que leurs indemnités modestes ne soient pas exonérées fiscalement. La motion de Anne-Sophie Betschart demande une modification de la loi sur les impôts directs cantonaux pour ajouter le revenu des curateurs à la liste des revenus exonérés.
« Aujourd’hui, les curateurs reçoivent 1’400 francs de rémunération par an et par mandat au pro rata de sa durée, ainsi que 400 francs de débours. Cette rémunération ne couvre, en règle générale, pas le travail effectif des curateurs ! », rappelle Anne-Sophie Betschart, auteure de la motion. Et elle poursuit : « Si l’État souhaite garder les curateurs actuels et susciter de nouvelles vocations afin que l’offre et la demande correspondent, ce revenu doit être exonéré fiscalement, comme c’est par exemple le cas pour la solde des sapeurs-pompiers volontaires. Nous avons collectivement tout intérêt à ce que le système de milice pour les curateurs volontaires soit encouragé et maintenu ! »
Vers une meilleure intégration professionnelle des migrant-e-s qualifié-e-s
Selon une étude récente, une part relativement importante des migrant-e-s, principalement des femmes, souffrent de « déqualification professionnelle » : elles/ils peinent à s’insérer professionnellement malgré leurs diplômes. Cela les oblige à rester à la maison ou à accepter des emplois ne correspondant pas à leur niveau de qualification. Par le biais du postulat de Muriel Thalmann, le Groupe socialiste demande au Conseil d’État d’étudier la mise en place d’un accompagnement ciblé, tant au niveau de la reconnaissance de diplômes étrangers qu’au niveau des cours de langue.
« Indépendamment des raisons pour lesquelles ces personnes rejoignent la Suisse, elles doivent pouvoir bénéficier d’un aiguillage professionnel adapté. » constate Muriel Thalmann, auteure du postulat. « La Suisse ne doit pas se priver de leurs compétences. Par ailleurs, certains cantons romands ont déjà mis en place des offres à destination des migrants diplômés, notamment pour mieux les informer de la reconnaissance des diplômes étrangers ou en leur proposant des cours de langue de niveau avancé. », poursuit-elle. « L’État de Vaud doit combler ces lacunes et se doter d’une politique volontariste afin de mieux intégrer sur le marché du travail ces personnes qui sont établies en Suisse. »
Faire la toute la lumière sur les voitures stationnées sur le territoire vaudois avec plaques extra-cantonales
Selon les dispositions légales en vigueur, le véhicule doit être immatriculé dans le canton où il est principalement garé pour la nuit. Néanmoins, l’on voit sur le territoire vaudois un nombre important de voiture à grosse cylindrée parquées immatriculées dans d’autres cantons, et en particulier dans le canton du Valais. L’interpellation d’Amélie Cherbuin demande au Conseil d’État de faire toute la lumière sur les contrôles qui sont effectués actuellement afin d’évaluer le manque à gagner fiscal pour le canton.